Mesdames, messieurs, bonjour,
Etant absent de France au moment où vous voici réunis pour le vernissage de l’exposition Pluri-elles présentant le travail d’artistes femmes, dont les œuvres de M.me Chantal Avezond, en trois endroits de cette ville, trois endroits qui ont en commun d’être dévolus à l’art, à la culture, je me permets de vous présenter mes excuses pour cette absence et de bien vouloir les accepter.
Mais l’essentiel n’est pas là, l’essentiel est que j’adresse aux organisatrices, aux organisatrices de cette exposition - à la mairie de Gracay qui permet cela - et à son premier édile, Jean-Pierre Charles, de vifs remerciements ainsi que tous mes vœux de succès !
Nous savons qu’il s’agit là d’un travail collectif. Et parmi les travailleuses et travailleurs qui ont œuvré pour cette manifestation, je m’autorise tout particulièrement à saluer l’action de Monsieur Rémy Duroir, directeur de ce musée de la photographie. Cet homme, rappelons-le, indissociablement artiste et responsable culturel, cet homme doté d’abord et avant tout de l’énergie et de la ténacité propres aux artistes. Cet homme que Roxane Maurer, dont quinze toiles sont présentées ici - en ce lieu culturel dont la ville de Gracay peut s’enorgueillir - a choisi de donner toute sa confiance alors qu’elle se savait condamnée pour que son travail puisse, lui, continuer de vivre et de rencontrer son public. Elle a eu raison, entièrement, totalement, de lui confier ce travail qu’elle a dû quitter en pleine force de l’âge. Qu’il soit ici remercié pour son engagement, son action quotidienne, non seulement pour l’œuvre de Roxane Maurer dont c’est le meilleur connaisseur, au point qu’il va y consacrer un ouvrage, mais plus généralement parce qu’il fait vivre avec une persévérance peu commune, bien entendu son œuvre, mais encore celle des autres avec une réelle bonne humeur, donnant raison chaque jour, dans ce monde qui tourne trop souvent à la folie, à la grande artiste Louise Bourgeois qui affirmait à juste titre que « l’art est une garantie de santé mentale ! ».
Valère Staraselski