Les bénévoles animant l’Atelier 22 ont accueilli, vendredi, Stéphane Barret, un artiste présentant des œuvres de grande originalité alliant la sculpture à la peinture. Une centaine de personnes sont venues au vernissage de l’exposition. Parmi elles, beaucoup connaissaient l’artiste qui, enfant puis jeune adulte, a habité Vierzon.
Parti pour la région parisienne après une formation en design, il est devenu sculpteur indépendant en 1995. Repéré dans le monde artistique, on lui a proposé de nombreux contrats dont celui de devenir un des cinq sculpteurs du musée Grévin de Paris. Il a choisi l’Atelier 22 pour exposer, pour la première fois, les tableaux qu’il avait réalisés, il y a trente ans.
Dépoussiérés, repeints, il les a fait revivre. Composés de moulages inscrits sur un tableau peint, il pratique l’art en deux dimensions. Le noir et le blanc s’exposent dans la galerie pour un effet qui inspire l’étonnement et la réflexion.
Pratiquant l’hyperréalisme, Stéphane Barret réalise des œuvres caractérisées par une interprétation quasi photographique du visible. Des mains sonnent une cloche, se serrent ou sont retenues par des barreaux. À ce jour, doté d’une reconnaissance sur le plan national et international, son souhait est de prendre une nouvelle orientation, celle de travailler pour sa propre imagination. Sans doute reviendra-t-il avec de nouvelles créations...