L’homme nouveau ou l’homme amoureux
J’avais un projet artistique et amoureux Un idéal utopique et généreuxJ’ai vécu le cœur à gauche
Avec des manières d’homme de droite
D’égoïste de solitaireAlors utopiste debout
Le réveil va bientôt sonner
Demain jour couvert
Relevez le défi
Restez déshabillés
Thierry Renard
Passer par l’expérience du corps, la malédiction a marqué la chair, elle doit être jugulée, quelque chose de l’ordre de la limite est inévitable.
L’Érotisme serait comme le pense Claude SIMON, L’APPRENTISSAGE de l’acceptation de l’humanité. Ainsi la sexualité assumée est un mode d’acceptation et de connaissance de l’autre.
« Double vérité du corps et de l’instant, au spectacle de la beauté, comment ne pas s’y accrocher comme on s’agrippe au seul bonheur attendu, qui doit nous enchanter, mais périr à la fois »Albert Camus
Représenter le corps nu est toujours un défi car il condense à lui seul le rapport à la beauté, représentation du corps vers l’idéal, et le sentiment de finitude.
Enjeux moraux
Se mettre à nu, nous pose hors de nous même, vers notre fragilité, notre désir. Ainsi on pourrait dire « qu’on joue tout soi même ».
Plénitude de l’être sexué en même temps qu’être en danger car toujours en proximité de la mort.
Cette dialectique est portée par le travail du poète Jehan Van Langhenhoven et de Roxane Maurer dans les recueils : poésies inavouables, nais.nais ! tout ! TOUT..., LA condition humaine... regard du poète qui provoque.
La peintre, QUANT à elle, RECHERCHE les limites de la représentation et joue avec les canons qui ont été créés depuis des siècles.
Le nu c’est un ensemble, ROXANE choisit des détails qui nous portent à l’extrémité du représentable. A la limite de la pornographie, SENSIBLE aux fantasmes de notre époque.
S’intéresser à la partie, C’EST une façon de communiquer plus intensément avec l’inconscient.
« Originairement, « LE beau » ne désigne pas autre chose que ce qui existe sexuellement »Sigmund Freud