Chaque artiste, selon son tempérament, compose avec ou s’insurge contre le fait
que l’œuvre est un « règlement de compte ».
L’artiste parfois peut même se dire conscient : je traite de cela afin de solder la question... Dans son livre, Jehan Van Langhenhoven nous montre que rien n’est soldé définitivement.
L’ ambition esthétique de Roxane Maurer se veut limitée, plutôt commandée par le désir de transformer le négatif en positif.
Ce n’est pas le cas de JehanVan Langhenhoven , la question des contraires habite son livre et il écrit sur ce que je nommerais du négatif et du positif.
Je dirais que Volu(p)tes serait le positif, la clarté, l’éblouissement, la légèreté, l’élévation...« La grandeur ».
Le négatif, "La décadence", c’est notre part obscure voire noire, les gouffres, le non-dit, le refoulé, l’intime de l’intime...
Enfin, si le poète s’attaque frontalement à cette question, c’est toujours sur un ton Dadaïste, avec son énergie et une sorte d’insoumission.
Les Tags représentent aussi cela pour moi.
Volu(p)tes grandeur et décadence, Jehan Van Langhenhoven, illustrations Roxane Maurer, éditions Raphaël de Surtis, juin 2010